RUE
MARIACKA
Au lendemain de la guerre .
Aujourd'hui
Avec ses façades,
ses perrons, ses caniveaux et ses gargouilles, souvenirs de l'ancienne Gdansk,
cette rue est une des plus pittoresques de la ville. Elle a servi plusieurs
fois de décor pour le cinéma. C’est la seule rue à avoir conservé, malgré les
destructions de la guerre, tous ses perrons qui abritent aujourd’hui les
boutiques de souvenirs et les bijouteries qui présentent presque exclusivement
de l’ambre, sous toutes ses formes et couleurs. Ici, vous ne pouvez pas ignorer
que Gdansk est la capitale de l’ambre.
Le perron est un
balcon étroit, muré et décoré de sculptures, entre la rue et l’entrée du
bâtiment ; lorsqu’il faisait beau, il servait de lieu de rencontre aux
habitants et de terrain de jeux pour les enfants; très caractéristiques
aussi de cette rue, les gargouilles qui ne sont pas installées à hauteur de la
toiture mais sur les perrons, ce qui surprend beaucoup ; elles sont en
pierre, sculptées, représentant des créatures plus ou moins effrayantes :
loups, dragons, lions, ou créatures marines, figures humaines. Aujourd’hui,
elles n’ont conservé que leur aspect décoratif.
LE
GRAND ARSENAL
Fermant la
perspective de la rue Piwna (rue des Brasseries), cet édifice, ancien dépôt
d’armes et de munitions, est le plus bel exemple de l'influence de la
Renaissance flamande à Gdansk. Construit entre 1600 et 1605, il demeura en
usage jusqu'au XIX°. Il héberge aujourd'hui l'Académie des Beaux-Arts et....un
centre commercial en sous-sol.
RUE PIWNA
RUE SWIETEGO DUCHA
PORTE CHLEBNICKA |
BASILIQUE
NOTRE DAME
Construite de 1343
à 1502, cette immense église en brique rouge symbolisait la puissance de la
bourgeoisie de Gdansk. Elle fait partie des plus grandes bâtisses sacrées
d’Europe (elle peut accueillir 25 000 personnes !). Catholique puis
protestante en 1572, à nouveau catholique depuis 1945 ; partiellement
détruite, elle retrouve peu à peu sa décoration intérieure mise à l’abri pendant
la guerre, à l’exception des fresques murales définitivement perdues.
Sous ses voutes
d’ogives on découvre de nombreuses œuvres d’art du moyen-âge et du baroque,
dont le maitre-autel et son magnifique triptyque.
Mais l’élément le
plus précieux de l’église est la gigantesque horloge astronomique de 14 m de
haut réalisée entre 1464 et 1470, la plus grande horloge du monde à cette
époque ; conçue en trois parties : en bas, l’horloge de 2.70 m de
diamètre avec un calendrier liturgique aux signes incompréhensibles, au-dessus
un planétarium avec la véritable horloge, les signes du zodiaque, les cadrans
des phases lunaires, et en-haut, un théâtre de personnages bibliques, les
apôtres et la mort, qui apparaissent en
rotation pour sonner les heures et les quarts d’heure.
405 marches !!!! nous
permettent d’accéder au sommet de la tour sur une petite plate-forme qui offre
un beau panorama sur la ville.
CHAPELLE
ROYALE
Lorsque la
basilique Notre Dame fut enlevée aux catholiques, à la fin du XVII°, pour
l’attribuer au rite luthérien, par compensation pour la minorité des
catholiques présents à Gdansk, le primat de Pologne engagea ses propres deniers
pour leur faire élever une église ; mais les fonds ne furent pas
suffisants pour construire un bâtiment en entier ; aussi, on finit par
accorder aux catholiques une
salle du
presbytère de la basilique au premier étage ; seule la belle façade
baroque donne l’illusion d’un édifice complet. Assez curieux et unique.
LA CHAPELLE ROYALE ET LA FONTAINE AUX LIONS |
C'EST L'HEURE DE LA SIESTE ! |
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