Palais de la Comtesse COSEL, maitresse de l’Electeur Auguste le Fort, de style baroque, reconstruit à l’identique après sa destruction en 1945, situé près de l’église Notre Dame, aujourd’hui un restaurant.
LA FRAUENKIRCHE
L’église Notre Dame est terminée en 1743, construite par la municipalité en même temps que s’élève la concurrente, la cathédrale catholique. Elle sera aussi complètement détruite en 1945, et sa reconstruction ne débutera qu’en ......1994 !! après la réunification de l’Allemagne. Et il faudra attendre 2006 pour son ouverture au public.
Elle peut recevoir 2200 personnes ; au sommet, panorama sur la ville à 360°.
SWINGER
Le
Zwinger est un ancien lieu de détente et de festivités des rois de Saxe, aujourd'hui transformé en musée, construit
sur l'emplacement de l'ancienne forteresse de
Dresde.
Il
est une des attractions majeures de la ville, notamment parce qu'il abrite des
musées des Collections Nationales.
Le Zwinger fut
l'un des premiers édifices de Dresde à être
reconstruit après la guerre. La restauration s'acheva durant les années 1960.
Avec
la Hofkirche au nord-est et le Semperopera à l'ouest, le Zwinger
fait partie de la Place du théâtre. Le Zwinger est
constitué de six pavillons reliés par des galeries.
Les
deux principaux sont le Wallpavillon, orné de sculptures baroques et
surmonté d'une statue d'Hercule, et le Glockenspielpavillon qui contient
un carillon en porcelaine de Meissen installé entre 1924 et 1936. L'entrée
s'effectue par la Kronentor (porte de la couronne), à l'ouest, surmontée
d'un dôme en bulbe orné de dorures. Le site est fermé au nord, le long de l'Elbe, par la Sempergalerie, de style
Renaissance, qui abrite la Galerie de peintures des anciens maitres.
La Salle d'armes est une
collection d’armes de parade et de costumes, la première d’Allemagne et qui
compte parmi les plus précieuses du monde. Plus de 1 300 objets venus de toute l’Europe font revivre les
fêtes célébrées à la cour, les tournois des chevaliers et les chasses. Des
armes décorées à l’extrême, des
objets du cabinet de curiosités, des armures des tournois et des armes d’hast
impressionnantes, des images de tournois et des portraits
de princes du XVI°au XVIII° reflètent bien les coutumes et les fastes de la cour
princière des Wettin. Ils donnent une idée d’ensemble des fêtes merveilleuses
célébrées à la cour de Dresde.
La Collection de
Porcelaines contient une très riche collection de porcelaines de Meissen et le Salon de
Mathématiques et de Physique, une magnifique collection d'horloges et
d'instruments scientifiques.
Au fond la Tour du carillon, à droite la Tour de la Couronne, entre les deux le musée des porcelaines. |
La Collection de Porcelaines |
Le Salon de Mathématiques et de Physique |
Le Pavillon des carillons |
Le carillon en porcelaine |
La Kronentor (porte de la couronne) |
NEUE STADT
Statue équestre d'Auguste I° le Fort |
A la fin
du 19ème siècle le paysan Paul PFUND, sa femme et 6 vaches s’installèrent à
Dresde dans l’objectif de fournir des produits laitiers de qualité aux
habitants de la ville. En 1880, l’entreprise PFUNDS est fondée et acquiert
rapidement une renommée internationale. Le cœur de la société est le bâtiment
de la Bautzner Straße 79 avec au rez-de-chaussée la plus belle
Laiterie-fromagerie du monde (Guinness Book) avec des murs entièrement
couverts de catelles peintes par Villeroy & Boch.
Un petit coin de France ?? |
A votre santé ! Pour moi, ça ira, merci ! |
Le Kunsthofpassage
est une ruelle décorée ou vivent les artistes et où se trouvent leurs
boutiques. La maison la plus insolite de ce quartier est le Kunsthof, et son
système de gouttière avec des entonnoirs sur la façade. Un autre imeuble est un
éventail d’inspiration tropicale, avec ses balcons en osier et des animaux
exotiques en façade. On trouve également un bâtiment décoré avec une cascade
des feuilles de partitions de Musique.
Un bon jarret de porc, spécialité locale.... c'est vrai que c'est bon! |
LE PALAIS JAPONAIS |
Le roi Auguste le Fort fait transformer en 1727 dans le goût asiatique
ce palais antérieurement dénommé Palais Hollandais, qui devint de ce fait
le palais Japonais. Il fit concevoir un décor complexe de laque
et de miroirs qui s’harmonise parfaitement avec sa fonction de réceptacle des
immenses collections de porcelaine qu'il avait l'intention de réunir dans ce
palais. Mais l’aménagement du palais ne devait pas répondre à des principes
seulement décoratifs ; la collection devait être présentée selon des
critères rigoureusement scientifiques, ou plutôt géographiques. Ainsi, la
Porcelaine d’Extrême Orient devait être exposée au rez-de-chaussée et celle de
Meissen (célèbre manufacture à 20 km de Dresde) à l’étage.
L’installation de la porcelaine locale au-dessus de celle d’Asie donnait une
image de la supériorité de la première, qui était renforcée par les décors du
plafond. Ceux-ci représentaient les figures allégoriques de la Saxe et du Japon
mettant en compétition leurs productions céramiques devant Minerve, juge
suprême, qui accordait la victoire évidemment à la Saxe. Mais, avant que le
plafond fût achevé et que le palais vît le jour, le roi mourut à Varsovie, en
1733. C’est à cette époque que fut construit le toit à la mode orientale qui
justifie encore aujourd’hui son nom de palais Japonais.