SVOLVÆR
Nous
faisons une halte technique à Svolvær pour faire le plein de vivres, de diesel
et de GPL. La ville est bloquée entre la
mer au sud et de hautes falaises au nord qui la dominent fièrement.
Parmi ces pics assez agressifs, il en est un dit « Cornes de la chèvre » qui présente deux pointes (les cornes) rapprochées de deux mètres environ, que nous n’avons pas hésité à sauter : preuve sur la photo. Françoise a raté son saut ; c’est pour cela qu’elle n’est pas sur la photo!
Parmi ces pics assez agressifs, il en est un dit « Cornes de la chèvre » qui présente deux pointes (les cornes) rapprochées de deux mètres environ, que nous n’avons pas hésité à sauter : preuve sur la photo. Françoise a raté son saut ; c’est pour cela qu’elle n’est pas sur la photo!
LE PIC DES "CORNES DE LA CHÈVRE" DOMINE SOLVÆR |
Nous
continuons notre route, au nord ouest des Lofoten, longeant toujours la mer et
des lacs, toujours des maisons de pêcheurs, des bateaux ou barques le plus
souvent, séchoirs à morue ; le tableau est toujours identique, mais pour
nous, l’œil est toujours gourmand de ces clichés mille fois vus, mais qui nous
paraissent cependant chaque fois différents.
SÉCHOIRS A MORUE |
SANDEN
Nous
jetons l’ancre en bout de piste dans un champ bordant la mer ; nous
tiendrons compagnie à un camping car qui s’y trouve déjà. Nous sommes contents
d’avoir trouvé cet endroit, mais pas pour longtemps.
D’autres voisins ont
envahi le site, des moustiques très familiers ; nous sommes cependant
agréablement surpris de n’avoir jusqu’à ce jour jamais subi d’attaques de ces
insectes, alors qu’on nous prédisait le pire à partir du 20 juin.
D’autre part,
nous commençons à sentir des odeurs de varech qui deviennent très nauséabondes
par moments. Il est déjà très tard pour partir ailleurs, et où ? Surtout,
nous savons que c’est un des derniers endroits sur ces îles où nous pourrons
voir encore le soleil de minuit.
On se calfeutre donc dans le camion, à
l’abri des piqûres et des odeurs pour assister une fois de plus au très beau
spectacle du soleil qui refuse d’aller se coucher.
Ce sera sans doute l'un des plus beaux couchers que nous ayons vu par ses couleurs jaunes, oranges, roses aux diverses nuances, sa fulgurance.
23H 25 |
23H 46 |
23H 57 |
MINUIT 10 |
MINUIT 17 |
1H 11 |
1H 12 |
Le
lendemain matin (pardon, quelques heures après) au réveil, nous constatons que
les odeurs sont plus que jamais insupportables ; nous partons aussi vite,
sans déjeuner, pour trouver un endroit plus accueillant ; nous le
trouverons quelques dizaines de kms plus loin, sur la côte, à Strønstad, sur un
parking face à l’école, désertée pour cause de vacances ; nous y
déjeunerons enfin avec délectation.
Nous sommes seuls, en pleine nature, des voisins éloignés, peu de circulation, calme absolu, et puis pendant deux jours, il pleut ; mais surtout Françoise est en pleine crise de vertiges, violente, comme rarement elle en a souffert ; impossible de faire un pas ; nous avons la chance d’être à cet endroit, alors, repos obligatoire et absolu.
Nous sommes seuls, en pleine nature, des voisins éloignés, peu de circulation, calme absolu, et puis pendant deux jours, il pleut ; mais surtout Françoise est en pleine crise de vertiges, violente, comme rarement elle en a souffert ; impossible de faire un pas ; nous avons la chance d’être à cet endroit, alors, repos obligatoire et absolu.
LES LOFOTEN, C’EST FINI !
Après
cet épisode bien difficile, nous rejoindrons Sørtland, la capitale des Vesterålen,
ayant terminé notre croisière à travers les Lofoten.
Cet archipel nous faisait rêver depuis de nombreuses années ; nous avions la crainte d’être déçus en le découvrant maintenant. Bien au contraire, grâce sans doute au très beau temps dont nous avons bénéficié, nous avons pu apprécier, admirer, contempler sans jamais être rassasiés, ces paysages extraordinaires au premier sens du mot.
Nous n’oublierons pas ces milliers d’îles, de villages, de maisons isolées, de rorbuer, de ports, de plages, ces montagnes élevées, sauvages, aux pics souvent agressifs, aiguisés, qui tombent directement dans la mer, ces prairies où paissent en liberté des moutons bien blancs et bien dodus, ces fleurs printanières aux mille couleurs (alors que nous sommes en juillet), ces épilobes des moraines ou lauriers de St Antoine que nous ne pensions pas trouver dans ces contrées, qui embrasent le vert foncé des prairies avec leurs fleurs rouges et qui forment des tableaux superbes.
Nous regrettons, comme c’est le cas partout en Norvège, de ne pas avoir assez de garages sur ces routes étroites et sinueuses afin d’éterniser par nos photos des clichés exceptionnels ; aussi bien, les meilleures photos sont celles que nous n’avons pas pu prendre.
Et puis, il y a la mer…omniprésente, Mer de Norvège, Vestfjorden, fjords aux eaux profondes (1308 m la plus grande profondeur !), lacs qui ressemblent souvent à des fjords, calmes, lisses, sans rides, comme un miroir avec des reflets incroyables, et puis…la couleur de l’eau dans les criques, les baies, d’un bleu turquoise qui contraste avec le blanc du sable des plages, le vert des prairies environnantes, le gris des montagnes les surmontant ; on l’a déjà dit, on imagine sans effort les lagons polynésiens, et seule la température de l’eau fait la différence.
Cet archipel nous faisait rêver depuis de nombreuses années ; nous avions la crainte d’être déçus en le découvrant maintenant. Bien au contraire, grâce sans doute au très beau temps dont nous avons bénéficié, nous avons pu apprécier, admirer, contempler sans jamais être rassasiés, ces paysages extraordinaires au premier sens du mot.
Nous n’oublierons pas ces milliers d’îles, de villages, de maisons isolées, de rorbuer, de ports, de plages, ces montagnes élevées, sauvages, aux pics souvent agressifs, aiguisés, qui tombent directement dans la mer, ces prairies où paissent en liberté des moutons bien blancs et bien dodus, ces fleurs printanières aux mille couleurs (alors que nous sommes en juillet), ces épilobes des moraines ou lauriers de St Antoine que nous ne pensions pas trouver dans ces contrées, qui embrasent le vert foncé des prairies avec leurs fleurs rouges et qui forment des tableaux superbes.
Nous regrettons, comme c’est le cas partout en Norvège, de ne pas avoir assez de garages sur ces routes étroites et sinueuses afin d’éterniser par nos photos des clichés exceptionnels ; aussi bien, les meilleures photos sont celles que nous n’avons pas pu prendre.
Et puis, il y a la mer…omniprésente, Mer de Norvège, Vestfjorden, fjords aux eaux profondes (1308 m la plus grande profondeur !), lacs qui ressemblent souvent à des fjords, calmes, lisses, sans rides, comme un miroir avec des reflets incroyables, et puis…la couleur de l’eau dans les criques, les baies, d’un bleu turquoise qui contraste avec le blanc du sable des plages, le vert des prairies environnantes, le gris des montagnes les surmontant ; on l’a déjà dit, on imagine sans effort les lagons polynésiens, et seule la température de l’eau fait la différence.
Partir
des Lofoten dans ces conditions, ce n’est pas un départ, c’est un arrachement.
Hélas, même sans programme ni calendrier préétablis, sans contraintes, le beau
temps et d’autres objectifs nous projettent sur d’autres routes, d’autres
merveilles, car la Norvège en est bien pourvue. Ce n’est pas un adieu, car nous
avons une furieuse envie de revenir un jour.
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