Retour
sur la E10, la colonne vertébrale de l’archipel des Lofoten que l’on remontera longtemps
vers le nord en direction de la « capitale » Svolvær, traversant
moult tunnels de longueurs variables (de 600 m à près de 7 kms), et décrochant
à chaque bifurcation vers un village, port ou péninsule annoncé, tantôt à
droite côte Est, tantôt à gauche côte Ouest, afin de ne pas perdre une miette
de ce bonheur de découvrir « de nouvelles terres ».
BORGVÅG
En route,
nous nous engageons sur une toute petite route qui nous amène à un petit hameau
aux maisons dispersées dans la lande, Borgvåg, et nous calons sur un tout petit
parking, presque au ras de l’eau, juste assez grand pour manœuvrer le camping
car.
Nous déjeunons devant un site merveilleux, sans bruit, sans
mouvement si ce n’est le vol des goélands. Un bonheur !
Avant de repartir, nous faisons une courte balade aux alentours pour mieux profiter de
cet endroit enchanteur. Encore que marcher sur ce tapis végétal bien dense où chaque pas s'enfonce profondément ne permet pas de faire de bons chronos car on est constamment en déséquilibre.
Nous trouverons la mûre arctique, de couleur rouge ici, que les Norvégiens semblent beaucoup apprécier lorsqu'elle est jaune, dans sa pleine maturité. Cette baie a un conservateur naturel qui la protège longtemps et elle contient beaucoup de vitamine C.
EGGUM - UNSTAD - B0RG
Nous allons à Eggum, site naturel en bout de
péninsule sur l’île de Vestvågøy ; la petite route qui se
faufile à travers prairies sous des montagnes abruptes longeant la mer, jouant
à saute moutons, avant d’arriver sur Eggum, est assez intéressante, mais pas
plus qu’ailleurs dans ces îles, et l’arrivée sur le site même nous déçoit un
peu.
Il est vrai que nous avons vu tellement d’endroits merveilleux que nous sommes devenus difficiles et que notre objectivité est peut-être émoussée ; nous ne verrons pas non plus les baleines que certains blogueurs ont vu ; arrivés au bout de l’impasse occupée par un camping, nous faisons demi tour et nous allons plus loin rejoindre le hameau de Unstad, en bord de mer toujours.
Pour y arriver, nous jouons aux montagnes russes avant d’arriver sur une grosse montagne (la route est vraiment raide) que nous traversons par un tunnel qui débouche sur le site d’Unstad ; là par contre, la vue est saisissante sur la petite plaine, la plage, la mer, les quelques maisons d’Unstad ; la descente est aussi raide que la montée.
Il est vrai que nous avons vu tellement d’endroits merveilleux que nous sommes devenus difficiles et que notre objectivité est peut-être émoussée ; nous ne verrons pas non plus les baleines que certains blogueurs ont vu ; arrivés au bout de l’impasse occupée par un camping, nous faisons demi tour et nous allons plus loin rejoindre le hameau de Unstad, en bord de mer toujours.
Pour y arriver, nous jouons aux montagnes russes avant d’arriver sur une grosse montagne (la route est vraiment raide) que nous traversons par un tunnel qui débouche sur le site d’Unstad ; là par contre, la vue est saisissante sur la petite plaine, la plage, la mer, les quelques maisons d’Unstad ; la descente est aussi raide que la montée.
Nous
faisons halte à Borg où nous verrons une église au style moderne et où nous visiterons le musée consacré aux Vikings ; ce musée
a été édifié sur le site même où l’on a retrouvé les vestiges de la demeure
d’un chef viking (83m de long/ 9m de haut, tout de même !). Les habitants
du lieu et leur grand chef Viking seraient partis en 900 post J.C. pour
coloniser l’Islande. Le bâtiment, en forme de coque de bateau (viking comme il
se doit) renversée, est très long et reproduit l’habitation type d’un chef
viking, avec tous les aménagements et détails de l’époque : cuisine,
ustensiles, salle à manger, vêtements, sellerie, forge, etc …
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| EGLISE DE BORG |
HENNINGSVÆR
Ensuite,
nous irons à la pointe sud de l’île d’Autsvågøy pour apprécier le charme du
village de Henningsvær, surnommé la « Venise des Lofoten », car il
est situé sur plusieurs îles reliées par des ponts, et il est vrai que le
chenal principal où sont amarrés les bateaux de pêche, fait vraiment penser au
Grand Canal (sans le pont du Rialto).
Village très vivant en période estivale ; nous sommes sur un grand parking où les bus n’en finissent pas d’arriver, de jeter leur cargaison internationale et de repartir moins d’une heure après. Malgré cet afflux de touristes, nous apprécions bien l’endroit et nous y passerons deux jours.
Village très vivant en période estivale ; nous sommes sur un grand parking où les bus n’en finissent pas d’arriver, de jeter leur cargaison internationale et de repartir moins d’une heure après. Malgré cet afflux de touristes, nous apprécions bien l’endroit et nous y passerons deux jours.
Ce
port reste très actif en dehors de la période touristique puisqu’en hiver les
pêcheurs reprennent possession de leur port qui est le plus grand des
Lofoten ; d’ailleurs, il n’est que
de voir le nombre et la grandeur des séchoirs pour imaginer facilement
l’animation de ce village en période de pêche.
Il
est également une escale de l’Hurtigruten et d’autres bateaux de croisière.
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| DÉPART DE L'HURTIGRUTEN |
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