KARASJOK
Avant
de mettre le cap sur le Cap, en arrivant au fond du fjord Porsangen qui est
l’un des plus grands de Norvège, à Lakselv nous bifurquons plein sud, pour
atteindre Karajosk, la capitale des Sami en Norvège, située à 20 kms à peine de
la frontière finlandaise. Peu d’intérêt pour la ville elle-même ; nous
visitons le musée Sami qui nous apporte quelques informations supplémentaires
par rapport à celui d’Inari en Finlande (notamment, la structure et
l’équipement des tentes) . Par contre, la visite avec guide du Parlement Sami a
été très instructive ; créé depuis 2000 seulement, ce bâtiment aux lignes
modernes et suggestives de la culture Sami (la salle de réunion du Parlement a
la forme d’un tipi), abrite une importante bibliothèque et l’auditorium où ont lieu les
assemblées ; nous y apprenons beaucoup de choses sur le peuple Sami et le
fonctionnement de ses institutions. A l’entrée, sont exposés de beaux dessins (à
défaut de photographies) représentant les fondateurs, hommes et femmes, de ce
Parlement. Nous découvrons le drapeau Sami constitué des couleurs du costume
traditionnel et de deux cercles, l’un rouge, symbolisant le soleil, l’autre,
bleu, la lune.
MUSÉE SAMI A KARASJOK
LE PARLEMENT SAMI
FONDATEURS DU PARLEMENT SAMI
INTERIEUR DU PARLEMENT
MONTÉE AU CAP NORD - PORSANGENFJORD
Nous
revenons sur Lakselv, pour remonter le Porsangenfjord en direction du Cap Nord.
Nous découvrons à chaque détour de la route, la beauté de ces paysages
grandioses alliant la nudité de la terre, couverte d’une rare végétation, à
l’immensité bleue de la mer (le fjord est tellement grand qu’on ne voit pas
l’autre rive et qu’on ne fait pas de différence avec la mer). Au fond de chaque
crique ou anse, apparaissent quelques maisons de pêcheurs, visibles de loin
avec leurs façades rouges en général, couleur traditionnelle en Norvège, des
séchoirs à morues plus ou moins grands, vides en ce moment car la pleine saison
de la pêche se situe d’octobre à mi avril, quelques barques se dandinant au gré
de la houle ; et pour compléter ces tableaux, nous verrons des rennes par
milliers, par groupes plus ou moins importants ; nous qui avions la
crainte de ne pas en voir, nous voilà comblés.
La
route est longue, longue et difficile, étroite, sinueuse ; beaucoup de
tunnels à la mode norvégienne, anciens, étroits, souvent assez longs, mal
éclairés (croisements difficiles, heureusement pas beaucoup de
circulation); nous descendrons sous la
mer dans le grand tunnel, moderne celui-là, de près de 7 kms, qui relie le
continent à l’île de Magerøya où se trouve le Cap Nord. Par chance, il n’y a
plus de péage pour ce tunnel depuis juillet 2012, car les Norvégiens ne
pratiquent pas le racket lorsqu’ils ont amortis leurs frais !!
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