dimanche 5 octobre 2014

2014 10 04-06 POLOGNE 3 : GDANSK : RUES MARIACKA, PIWNA ET SWIETEGO DUCHA


RUE MARIACKA


Au lendemain de la guerre .




Aujourd'hui



Avec ses façades, ses perrons, ses caniveaux et ses gargouilles, souvenirs de l'ancienne Gdansk, cette rue est une des plus pittoresques de la ville. Elle a servi plusieurs fois de décor pour le cinéma. C’est la seule rue à avoir conservé, malgré les destructions de la guerre, tous ses perrons qui abritent aujourd’hui les boutiques de souvenirs et les bijouteries qui présentent presque exclusivement de l’ambre, sous toutes ses formes et couleurs. Ici, vous ne pouvez pas ignorer que Gdansk est la capitale de l’ambre.


Le perron est un balcon étroit, muré et décoré de sculptures, entre la rue et l’entrée du bâtiment ; lorsqu’il faisait beau, il servait de lieu de rencontre aux habitants et de terrain de jeux pour les enfants; très caractéristiques aussi de cette rue, les gargouilles qui ne sont pas installées à hauteur de la toiture mais sur les perrons, ce qui surprend beaucoup ; elles sont en pierre, sculptées, représentant des créatures plus ou moins effrayantes : loups, dragons, lions, ou créatures marines, figures humaines. Aujourd’hui, elles n’ont conservé que leur aspect décoratif.


















LE GRAND ARSENAL

Fermant la perspective de la rue Piwna (rue des Brasseries), cet édifice, ancien dépôt d’armes et de munitions, est le plus bel exemple de l'influence de la Renaissance flamande à Gdansk. Construit entre 1600 et 1605, il demeura en usage jusqu'au XIX°. Il héberge aujourd'hui l'Académie des Beaux-Arts et....un centre commercial en sous-sol.





RUE PIWNA







RUE SWIETEGO DUCHA











PORTE CHLEBNICKA

BASILIQUE NOTRE DAME

Construite de 1343 à 1502, cette immense église en brique rouge symbolisait la puissance de la bourgeoisie de Gdansk. Elle fait partie des plus grandes bâtisses sacrées d’Europe (elle peut accueillir 25 000 personnes !). Catholique puis protestante en 1572, à nouveau catholique depuis 1945 ; partiellement détruite, elle retrouve peu à peu sa décoration intérieure mise à l’abri pendant la guerre, à l’exception des fresques murales définitivement perdues.





Sous ses voutes d’ogives on découvre de nombreuses œuvres d’art du moyen-âge et du baroque, dont le maitre-autel et son magnifique triptyque.











Mais l’élément le plus précieux de l’église est la gigantesque horloge astronomique de 14 m de haut réalisée entre 1464 et 1470, la plus grande horloge du monde à cette époque ; conçue en trois parties : en bas, l’horloge de 2.70 m de diamètre avec un calendrier liturgique aux signes incompréhensibles, au-dessus un planétarium avec la véritable horloge, les signes du zodiaque, les cadrans des phases lunaires, et en-haut, un théâtre de personnages bibliques, les apôtres et la mort,  qui apparaissent en rotation pour sonner les heures et les quarts d’heure.





405 marches !!!! nous permettent d’accéder au sommet de la tour sur une petite plate-forme qui offre un beau panorama sur la ville.










CHAPELLE ROYALE

Lorsque la basilique Notre Dame fut enlevée aux catholiques, à la fin du XVII°, pour l’attribuer au rite luthérien, par compensation pour la minorité des catholiques présents à Gdansk, le primat de Pologne engagea ses propres deniers pour leur faire élever une église ; mais les fonds ne furent pas suffisants pour construire un bâtiment en entier ; aussi, on finit par accorder aux catholiques une
salle du presbytère de la basilique au premier étage ; seule la belle façade baroque donne l’illusion d’un édifice complet. Assez curieux et unique.


LA CHAPELLE ROYALE ET LA FONTAINE AUX LIONS

C'EST L'HEURE DE LA SIESTE !

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