lundi 27 octobre 2014

2014 10 27-31 - ALLEMAGNE - DRESDE 1 - ELBE - STE TRINITÉ - OPÉRA



DRESDE

Un demi million d’habitants, lovée dans les méandres de l’Elbe, résidence privilégiée pendant 700 ans des ducs et des rois, rasée à 90 % en 1945 dans sa partie ancienne, reconstruite pierre par pierre, dotée d’un très célèbre opéra et de nombreux et très riches musées, Dresde est une ville attachante.

Nous sommes « parkés » au bord de l’Elbe au bout du pont Augustus qui relie la ville nouvelle à la ville ancienne, à cinq cents mètres à peine du centre, situation idéale pour visiter sans perte de temps.

Le spectacle des édifices que nous découvrons, au bout du pont, rive gauche de l’Elbe, est quelque peu déroutant au premier abord ; on ne comprend pas que ces bâtiments : résidence royale, églises, musées, présentent des façades et des sculptures aussi noires d’aspect, alors qu’ils ont été reconstruits ou restaurés depuis une cinquantaine d’années au plus ; l’explication nous sera dévoilée plus tard : il s’agit en fait d’une caractéristique de la pierre saxonne utilisée, du grès oxydé par la haute teneur en fer de cette pierre ; bien dommage qu’on n’ait pas pensé à des matériaux plus nobles pour ne pas dévaloriser ces édifices.

Quoi qu’il en soit, ce que nous apercevons depuis le pont qui franchit l’Elbe est tout de même remarquable ; l’ensemble est connu sous le nom de « panorama de Canaletto », le célèbre peintre ayant immortalisé la ville par ses nombreux tableaux, notamment depuis les bords de l’Elbe, tableaux rappelant ceux qu’il a peint à Venise.

A gauche du pont, nous voyons la façade dite de « George » de la Résidence royale, la masse compacte et sombre du Parlement de Saxe, aujourd’hui Cour d’Appel ; plus à gauche, sur la grande terrasse qui domine l’Elbe, la terrasse « Brühl » ou « balcon de l’Europe », la seule touche colorée de l’ensemble des édifices est le palais « Sekundogenitor », destiné aux enfants du duc, aujourd’hui hôtel et restaurant de luxe ; on poursuit avec l’Académie des Beaux Arts, puis l’énorme musée de l’Albertinum. Le tout est dominé par la coupole de l’église Notre Dame.

A droite du pont, l’église catholique de la Cour et le célèbre opéra Semper.
 





Vue sur la terrasse de Brülh, dite terrasse de l'Europe: à droite, l'ancien Parlement, aujourd'hui Cour d'Appel, au centre le palais du Segundogenitor, aujourd'hui Hôtel-restaurant de luxe, à gauche l'Académie des Beaux-Arts, en fond, la coupole de Notre Dame


Vue sur la Cathédrale à gauche, le Zwinger au centre, le Semperopera à droite


Stèle souvenir sur le pont Augustinus de la terrible inondation de 2002

Notre maison roulante est bien cachée sous les arbres, au bord de l'Elbe, face à la ville.

LA HOFKIRCHE

La cathédrale de la Sainte-Trinité appelée aussi  la cathédrale catholique de Dresde.

Auguste II le Fort, Electeur de Saxe, se convertit au catholicisme en 1697 pour devenir roi de Pologne, mais dans la Dresde luthérienne, il ne peut faire dire la messe que dans une petite chapelle de la Résidence royale ; son fils, Auguste III, fera construire entre 1735 et 1755 une église tout aussi importante que celle édifiée par les luthériens de la ville, Notre Dame, considérée comme l’édifice protestant le plus grand d’Europe. Les luthériens résisteront en interdisant à la cathédrale de faire sonner ses cloches ; il faudra attendre Napoléon Ier en 1806 qui transforme le duché de Saxe en royaume, pour entendre enfin sonner les cloches.

En février 1945, les bombardements n’épargnent pas davantage la cathédrale ; la RDA commence les travaux de restauration en 1962 qui dureront tout le siècle.

L’intérieur est richement décoré ; dans la crypte, des sarcophages de rois et princes de Saxe.


À l'extérieur, 78 statues de saints décorent la balustrade qui entoure la nef, et sur la tour on trouve quatre statues représentant la Foi, la Charité, l'Espérance et la Justice.
   
La cathédrale à gauche, la Résidence Royale en fond, vues depuis la Place du Théâtre.









LE SEMPEROPER


Le Semperoper de Dresde (Opéra de Semper, nom de l’architecte), symbole de la ville de Dresde,  compte parmi les opéras les plus connus au monde. Construit en 1838, victime d’un incendie en 1869, reconstruit en 1878, détruit presque entièrement en 1945, reconstruit encore une fois à l’identique, dans le style Renaissance italienne, à partir de 1977 et inauguré en février 1985, et encore bien endommagé par l’inondation de 2002, ouvert à nouveau en 2004, cet imposant édifice aura subi bien des outrages.


Son orchestre, créé en 1548, est considéré comme l’un des plus anciens au monde.




















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